Selon le communiqué du Conseil des ministres, ce décret entend transformer la détention en un outil de réhabilitation. Il offre aux détenus l’opportunité d’exercer des activités de production de biens et de services, tout en bénéficiant de formations adaptées.
Les nouvelles dispositions fixent des règles précises sur le travail pénitentiaire. Elles encadrent notamment : les critères d’accès au travail pour les détenus ; les types d’activités pouvant être exercées ; les modalités d’exécution et de rémunération des tâches ; les droits et obligations des détenus travailleurs ; les responsabilités des structures agréées pour organiser ces activités.
Ce cadre réglementaire s’appuie sur les normes internationales, selon lesquelles l’emprisonnement ne doit pas se limiter à la privation de liberté, mais favoriser la réinsertion sociale et professionnelle des détenus. Le travail permettra de réduire l’oisiveté en milieu carcéral et de limiter les risques de récidive après la libération.
Ce décret prévoit également des partenariats et des mécanismes de financement pour soutenir les activités pénitentiaires, garantissant ainsi leur pérennité. Le gouvernement ambitionne ainsi de doter le système pénitentiaire d’outils efficaces pour réinsérer les détenus dans la société.