Après 25 années de plaintes et deux ans d’enquête menée par des spécialistes en droit du Saint-Siège, cette communauté, qualifiée de secte, est désormais dissoute.
Selon les informations, les investigations auraient révélé des pratiques profondément troublantes, notamment des violences sexuelles sur des mineurs, des humiliations, et un système de contrôle basé sur la soumission et la violence. La devise de l’organisation, « Celui qui obéit n’a jamais tort », illustre ce climat d’oppression.
Par ailleurs, la Sodalité, qui comptait près de 20 000 membres répartis au Pérou, en Amérique latine et aux États-Unis, est également impliquée dans des détournements de fonds, du blanchiment d’argent, et des malversations financières, selon nos informations. Grâce à son influence, elle aurait accumulé un patrimoine dépassant le milliard de dollars, incluant des écoles, une université et des entreprises.
Initialement reconnue par l’Église sous le pontificat de Jean-Paul II dans les années 1990, la communauté a finalement vu son statut révoqué par le Vatican. Cette décision marque la fin de son existence et constitue une réponse aux nombreuses victimes et aux plaintes restées longtemps ignorées.