Abomey: la Haac et le Fcil militent pour un journalisme responsable en période de crise

Pendant six jours, une trentaine de professionnels des médias de quatre départements de la zone Sud du Bénin, vont bénéficier de l’expertise d’une équipe de formateurs, commise par la Haac en partenariat avec le fonds canadien d’initiative locale. L’instance de régulation de la presse béninoise entend renforcer  les capacités des gardiens du quatrième pouvoir  face à la croissance des facteurs endogènes et exogènes de l’insécurité et de l’extrémisme violent.

 « Notre souhait est que les journalistes sortent aguerris   après ces jours pour donner des infos de qualité traités avec professionnalisme et soient aussi soucieux de leurs rôles et responsabilités au sein de la société béninoise », explique Rémi Prosper Moretti, président de la Haac.

Pour rappel le Bénin fait depuis quelques années face à la menace terroriste qui sévit à l’extrême nord du pays. A cela s’ajoutent les conflits internes entre agriculteurs et éleveurs qui tendent à persister malgré les politiques gouvernementales pour réguler le secteur de la transhumance. L’initiative est donc bien accueillie par les autorités départementale  et communale qui ont assisté au lancement des travaux. 

La formation va se dérouler en deux séquences de trois  jours chacune. Du lundi 12 au mercredi 14 février 2024, les participants vont être encadrés par le docteur Wenceslas Mahoussi et le consultant Maurille Agbokou, experts en communication, sur le thème « traitement et diffusion des informations en période d’insécurité ; rôle et responsabilité des journalistes dans préservation de la paix et la consolidation des acquis démocratiques ». 
La deuxième partie de la formation est prévue pour être assurer  du jeudi 16 au samedi 17 février 2024 par le docteur Expédit Ologou et l’homme de droit, maître Brice Houssou. Elle insistera sur le rôle et la responsabilité du journaliste dans un État de droit et donnera aux bénéficiaires de nouvelles armes pour la promotion et la défense des droits humains.