Daabaaru TV présente ses excuses publiques suite à un faux témoignage sur la police républicaine

En avril 2024, lors de l'émission "Jeudi Libre" diffusée sur Daabaaru TV, un citoyen interviewé avait raconté une situation impliquant la Police Républicaine. Selon ses propos, les policiers auraient interpellé deux individus transportant un cadavre à Sirarou et auraient exigé que le cadavre porte un casque avant de leur infliger une contravention.

À la suite de cette diffusion, le promoteur du groupe de presse Daabaaru, Barnabas Orou Kouman, ainsi que le rédacteur en chef et le journaliste animateur de l'émission, ont été interpellés par les autorités. Le commissariat de Sirarou, mis en cause dans l'émission, a convoqué les trois responsables du groupe de presse pour les entendre. Après avoir été auditionnés, ils ont été présentés au procureur de la république le lundi 10 juin 2024.

L'enquête a révélé que le citoyen ayant fait ce témoignage n'avait jamais été témoin des faits qu'il avait rapportés à l'antenne, se contentant de relayer une rumeur.

Les excuses du Groupe de Presse Daabaaru

Dans un communiqué officiel, le Groupe de Presse Daabaaru a exprimé ses regrets pour cet incident. "Nous comprenons que les circonstances entourant cet incident ont pu causer des préoccupations légitimes et des malentendus," a déclaré Barnabas Orou Kouman. "Nous tenons à souligner que notre intention n'était en aucun cas de ternir la réputation ou de porter préjudice à la police républicaine. En tant que média responsable, nous assumons pleinement la responsabilité de nos actions et nous nous engageons à coopérer pleinement avec les autorités compétentes dans le cadre de cette affaire."

Le groupe a également souligné son engagement à éviter la répétition de telles situations à l'avenir et à maintenir des normes éthiques et professionnelles élevées dans son travail journalistique.

Daabaaru TV a présenté ses excuses les plus sincères aux agents de la police républicaine pour tout désagrément ou préjudice causé par cet incident. Le groupe a également exprimé ses regrets à ses fidèles lecteurs, téléspectateurs, et à l'ensemble de l'opinion publique pour tout trouble ou confusion que cette situation a pu entraîner.

"Nous présentons nos sincères excuses à la Police Républicaine en général et au Commissariat de Sirarou en particulier. Nous réaffirmons notre engagement envers des normes éthiques et professionnelles élevées dans notre travail journalistique et notre engagement envers l'intégrité et le respect de toutes les institutions et parties prenantes," a conclu le communiqué.

Cet incident rappelle l'importance de la rigueur et de la vérification des informations avant leur diffusion, soulignant ainsi le rôle crucial des médias dans la société.