Le vendredi 22 novembre 2024, une dizaine d'étudiants de la 4e promotion du Centre de Formation aux Métiers de l’Audiovisuel et du Numérique (Cfoman-Daabaaru) ont présenté les résultats de leurs travaux de recherche devant des jurys. La soutenance de fin de formation s'est tenue au siège du groupe de presse Daabaaru à Parakou, en présence des parents et amis des impétrants. Cet exercice marque la fin d’une formation alliant théorie et pratique, réalisée sur une période d’un an.
Publié le, 24 nov. 2024 , Auteur : Camor ADIGNON | 254 | 78 Min.
C'était le couronnement d’un riche parcours d’apprentissage. Pendant un an, les étudiants ont bénéficié de formations dispensées par des enseignants expérimentés dans divers métiers de l’audiovisuel et du numérique. Les modules couvraient des domaines tels que le cadrage-montage, l’initiation aux métiers du journalisme, le graphisme, le développement mobile, et la photographie.
Au terme des soutenances, le Chef du Centre (CC) Cfoman-Daabaaru, Parfait Tchatchabloucou, a salué la qualité des travaux et des résultats présentés par les étudiants. Il a souligné que ces performances traduisent la rigueur et le sérieux du centre dans l’encadrement des apprenants. «En ce qui concerne la préparation des étudiants, nous avons fait un travail minutieux. Après les cours théoriques et pratiques, nous les envoyons en stage pour qu’ils découvrent les réalités du terrain», a-t-il déclaré. Parfait Tchatchabloucou a ajouté que les étudiants produisent ensuite leurs mémoires et réalisent un documentaire selon leur filière.
Parmi les travaux présentés, Souleymane Maboudou Mama (initiation au métier du journalisme) et Salissou Zato (cadrage-montage) ont soutenu sur le thème : «À la découverte des Borno Mannin du Bénin : Origine, histoire et culture». À travers leur documentaire, ils ont mis en lumière ce peuple et la richesse de leur diversité culturelle. «Avec le gouvernement actuel, la promotion des valeurs culturelles est une priorité. Nous avons voulu révéler la richesse culturelle de cette communauté, peu connue, pour contribuer à la diversité du paysage culturel béninois», ont-ils expliqué.
