Les agents ont été reconnus coupables d’avoir extorqué 500 000 FCFA à la famille d’une défunte pour restituer le corps, retenu en raison d’une facture impayée de 1 255 000 FCFA. Selon les faits, la défunte avait été entièrement prise en charge par le CNHU avant son décès, mais les responsables de l’hôpital exigeaient le règlement des frais avant toute restitution.Lors de l’audience du 5 août 2024, le ministère public avait requis une peine de cinq ans d’emprisonnement, dont trois ans ferme, et une amende d’un million de FCFA, conformément à l’article 375 du Code pénal.
Toutefois, la CRIET a réduit cette peine, tout en exigeant le remboursement solidaire des 1 255 000 FCFA dus à l’hôpital. Par ailleurs, un mandat d’arrêt a été émis contre l’ancien responsable de la morgue, présenté comme le cerveau de cette opération frauduleuse. Bien qu’il ait comparu libre lors des premières audiences, il ne s’est pas présenté au verdict final. Ses coaccusés l’ont désigné comme l’instigateur, affirmant qu’il leur aurait demandé d’assumer la responsabilité en échange de la promesse d’une assistance juridique.
Cette affaire met en lumière des pratiques irrégulières dans un établissement public de référence et la volonté des autorités béninoises de lutter contre les abus et les irrégularités.
Cette décision de la CRIET illustre l’engagement à rétablir l’ordre et l’éthique au sein des institutions publiques.