Du 25 novembre au 10 décembre 2024, le monde se mobilise pour les 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre. Placée sous le thème « Riposter et se reconstruire après les violences », cette campagne mondiale met l'accent sur la prévention, le soutien aux victimes et la responsabilité collective face à ces fléaux.
Publié le, 25 nov. 2024 , Auteur : Camor ADIGNON | 241 | 185 Min.
Chaque année, les 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre rassemblent des organisations, des citoyens et des institutions du monde entier pour dénoncer et agir contre la violence. En 2024, le thème choisi, « Riposter et se reconstruire après les violences », appelle à une réponse collective pour prévenir les violences et soutenir les victimes dans leur processus de reconstruction.
Une réalité alarmante :
La majorité des femmes et des personnes vulnérables subissent au moins une fois dans leur vie des violences de genre, exacerbées par des facteurs comme le handicap, l'âge ou l'identité. Ces violences, qu’il s’agisse de harcèlement, de violences domestiques ou de féminicides, sont enracinées dans des structures patriarcales et des inégalités persistantes. La riposte nécessite donc des changements sociaux profonds.
Objectifs de la campagne :
Promouvoir la prévention : Sensibiliser sur les violences de genre à travers des formations et des campagnes éducatives.
Renforcer le soutien : Garantir des ressources suffisantes pour les victimes, notamment des places dans des maisons d’accueil et un accompagnement adapté.
Responsabiliser la société : Encourager la reconnaissance collective de ces violences comme problème sociétal urgent.
Soutenir la recherche : Améliorer les données pour des politiques plus ciblées.
Engagements internationaux :
La Convention d’Istanbul et d’autres cadres internationaux appellent les pays, y compris la Suisse, à adopter des mesures globales et accessibles pour protéger les victimes. Cependant, les ressources nécessaires pour une action efficace restent insuffisantes, selon les défenseurs des droits.
Mobilisation locale :
Au Bénin, l'Institut National de la Femme et diverses organisations de défense des droits humains organiseront plusieurs activités pour sensibiliser, former et promouvoir des politiques inclusives visant à éradiquer ces violences.
Ensemble, construisons une société où chacun peut vivre sans peur ni violence. « Sortir de la violence est notre responsabilité collective ! »