Si le gouvernement met en avant une orientation axée sur la transformation structurelle de l’économie et consacre 42 % du budget général aux dépenses sociales, un secteur essentiel reste totalement absent des prévisions : celui de la presse.
La Plateforme des promoteurs et acteurs pour le développement des Médias (PADEM-Bénin) s’en alarme vivement. Selon elle, la presse, pilier de la démocratie et quatrième pouvoir de la République, demeure marginalisée depuis l’avènement du régime de la rupture, alors même qu’elle est confrontée à des défis majeurs de survie et de professionnalisation.
Dans ce contexte, la PADEM-Bénin interpelle le Ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances par ailleurs candidat déclaré à la présidentielle ainsi que les députés de la Commission des finances, afin qu’ils corrigent cette omission lors de l’examen du budget à l’Assemblée nationale.
L’organisation réaffirme sa disponibilité à formuler des propositions concrètes et appelle à une prise de conscience urgente pour préserver un secteur stratégique dans la consolidation de l’État de droit.
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