Selon le porte-parole du gouvernement, cette décision vise à renforcer la productivité nationale et à mieux aligner le pays sur les standards de la sous-région. « Il ne s’agit pas de remettre en cause l’importance des fêtes religieuses et traditionnelles, mais d’assurer un équilibre entre temps de travail et célébrations », a-t-il précisé.
Les jours fériés supprimés concernent notamment certaines commémorations à caractère mémoriel et des fêtes religieuses qui se chevauchaient avec d’autres célébrations déjà reconnues. Toutefois, le gouvernement assure que les principales fêtes nationales, chrétiennes et musulmanes restent inchangées.
Cette réforme ne fait pas l’unanimité. Dans les rues de Ouagadougou, les réactions sont partagées. Certains saluent une mesure « pragmatique » pour booster l’économie, tandis que d’autres y voient une atteinte à la culture et aux traditions du pays. Des syndicats ont déjà annoncé vouloir examiner de près l’impact de cette décision sur les travailleurs.
Le Burkina Faso rejoint ainsi la liste des pays africains qui ont revu leur calendrier de jours fériés dans un contexte de défis économiques et sécuritaires. Reste à savoir si cette réduction contribuera effectivement à la relance attendue de la productivité nationale.