Les enjeux actuels sont
multiples et pressants : des inégalités en expansion aux crises
environnementales, en passant par la nécessité urgente de réformer nos systèmes
économiques pour répondre aux besoins humains fondamentaux. La récente crise
alimentaire en Ukraine, avec la demande de corridors de sortie pour le blé,
souligne l'urgence de promouvoir la souveraineté alimentaire et des pratiques
agricoles durables à l'échelle mondiale.
Les 10 principes de
l'économie de l'être, énoncés par Martial Kpochan, offrent un nouvel horizon
d'espoir en plaçant l'Être au cœur de nos préoccupations économiques. Ils nous
rappellent l'importance de privilégier la qualité de vie sur la simple
accumulation de richesses matérielles. C'est un appel à réévaluer nos priorités
et à construire un avenir où chaque individu, quel que soit son statut, peut
contribuer pleinement à la société.
Dans cette vision, le
temps est notre actif le plus précieux. Valoriser le temps signifie non
seulement reconnaître le travail comme un vecteur d'émancipation économique,
mais aussi repenser la mesure de la richesse nationale. Un produit intérieur brut
qui intègre le bien-être des citoyens et la durabilité de l'environnement est
essentiel pour une croissance économique véritablement durable et inclusive.
Aujourd'hui plus que
jamais, il est impératif de revisiter ces principes et de les intégrer dans nos
politiques économiques et sociales. En adoptant une approche basée sur la
dignité humaine, la justice sociale et la durabilité environnementale, nous
pouvons créer des sociétés plus résilientes et plus équitables. C'est un appel
pressant à tous les acteurs, des gouvernements aux entreprises et aux citoyens,
à collaborer pour façonner un avenir où la prospérité est partagée et où chacun
a la possibilité de s'épanouir pleinement.