Réunis le vendredi 13 juin autour du chef de l’État, les élus locaux, préfets et secrétaires exécutifs ont salué les avancées obtenues depuis la réforme structurelle initiée en 2021. Cependant, plusieurs points de friction ont été soulevés. Parmi les plus urgents : la question foncière, avec la nécessité de délivrer rapidement les attestations de détention coutumière (ADC) en attendant la généralisation du titre foncier.
Autre point sensible : le statut administratif des maires. Bien que désignés par le conseil communal, ils restent toujours considérés comme des fonctionnaires de l’État, ce qui soulève des problèmes de clarté juridique. À cela s’ajoutent les doléances sur la dotation des communes : véhicules, matériels et infrastructures devraient, selon les élus, relever pleinement du patrimoine communal.
« Nous avons fait du chemin, mais certains ajustements sont indispensables pour que la réforme serve efficacement nos populations », a confié un maire lors des échanges à huis clos.
Dans son message posté ce mardi 17 juin sur Méta, le président Talon s’est voulu rassurant :
« Un séminaire gouvernemental sera très prochainement tenu pour analyser en détail les besoins exprimés. Le bien-être des populations reste notre priorité. »
Alors que la décentralisation devient un pilier de la gouvernance locale, les maires, en première ligne, appellent à une lecture plus pragmatique et à des réformes complémentaires pour accroître leur marge d’action au quotidien.
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